Antoine Annen | Av. du 1er Mars 33 - 2000 Neuchâtel - Suisse

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Médecine Fonctionnelle

Philosophie de soins

Les maladies aiguës peuvent être considérées de différentes manières.

  • Soit elles sont vues comme des agressions de l’extérieur, engendrées par un micro-organisme qu’il faut combattre par tous les moyens.
  • Soit elles sont vues comme une fragilité intérieure, le terrain de l’individu ayant permis à un micro-organisme de se développer.

Dans ce deuxième cas, la maladie aiguë signale un déséquilibre. Il peut être lié à un état de fatigue, à un changement de saison difficile à franchir, à un stress psychologique mal vécu ou à un système immunitaire affaibli par des carences micronutritionnelles comme la vitamine D ou le Zinc.

Dans tous les cas, la maladie aiguë devrait être de courte durée, 5 à 7 jours. Elle ne devrait pas engendrer de complications et guérir spontanément ou en donnant un petit coup de pouce à l’orgnisme pour qu’il mobilise les ressources nécessaire lui permettant de retrouver son équilibre.

Les épisodes de maladies aiguës devraient être occassionnels chez l’adulte, un peu plus fréquents chez l’enfant

Lorsque les épisodes aigus traînent des semaines, qu’ils se répétent trop souvent ou qu’ils nécessitent systématiquement des antibiotiques pour guérir, il faut se poser d’autres questions et essayer de comprendre les causes afin d’agir pour stabiliser le terrain sous-jacent.

De nombreuses causes peuvent perturber l’organisme et affaiblir le système immunitaire. Les blocages vaccinaux sont fréquemment impliqués lorsque les enfants font des otites, des bronchites ou des angines à répétition. Puis l’usage des antibiotiques pour comabattre ses infections fragilisent la flore intestinale. Trop souvent des mycoses digestives s’installent et font baisser les défenses immunitaires, permettant aux microbes de se développer. C’est un cercle vicieux duquel il est possible de sortir.

Notre médecine moderne est remarquable et les pays industrialisés ont la chance d’avoir facilement accès aux antibiotiques. Lorsque la vie en dépend, ou que des séquelles graves pourraient persister, ces traitements sont indispensables. Malheureusement, ils ne sont pas dénués d’effets secondaires à long terme et leur usage devrait être autorisé qu’en dernier recours, lorsque tous les traitements plus « doux » se sont montrés inefficaces. Nous verrions certainement les antibiorésistances diminuer et cette « arme » puissante garderait toute son efficacité pour les cas où elle est vraiment indispensable.

Lors de maladie aigüe, la priorité est de mettre l’organisme au repos afin qu’il garde toute son énergie pour se défendre. Une alimentation allégée, sans produits laitiers et avec peu de protéines, devrait être mise en place. La fièvre est une saine réponse pour freiner voire détruire les virus et les bactéries. La couper par une médication revient à encourager les micro-organismes ! Il est toutefois possible de l’accompagner pour qu’elle soit le moins pénible, mais son rôle premier n’est pas d’être agréable ! La fièvre a également un rôle dans l’activité immunitaire ainsi que dans la détoxication. De tout temps, l’humanité a accepté la fièvre comme un processus sain et naturel indipensable à la guérison.

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ANTOINE ANNEN

Naturopathe MTE / HOM
Spécialiste en médecine fonctionnelle

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